Le Gouelou

(Thierry DEBIAS)

Encore une bière
Façon de parler un peu des gens que l’on aime
Et d’oublier un instant tout ceux qui s’la jouent
Laisser moi vous raconter la vie de bohème
L’histoire simple du petit Gouelou
 
Il était mon camarade quand on était gosse
Et il le reste encore aujourd’hui
Il ne confiait pas beaucoup ses plaies et ses bosses
C’est souvent comme ça chez les amis
 
Depuis sa plus tendre enfance il en avait envie
Vivre au milieu des chevaux en pleine liberté
Il se voyait chevauchant à travers la prairie
De bon matin jusqu’à la nuit tombée
 
Il a trimé des années sans compter sa peine
Débourrant des chevaux fous pour des gens fortunés
Les montures qu’il chevauchait n’étaient jamais les siennes
Mais il faut savoir se contenter
 
Il a usé sa santé c’était un dur à cuire
Croyez moi faut être fort quand on est palefrenier
Mais je ne l’ai jamais vu perdre son sourire
Même quand il a quitté son métier
 
Ça fait déjà quelques temps que son rêve de gosse
A fini par passer au panier
Il choisit plus ses boulots mais enfin il bosse
Sans aucune rancœur sur le passé
 
Le Gouelou c’est mon ami et ce dont j’ai envie
J’aimerais bien galoper ne serait-ce qu’une fois
Partir un jour avec lui à travers la prairie
De bon matin jusqu’à la nuit tombée


 

Oh when the seins
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